Les Nations Unies ont récemment publié le Rapport d’évaluation mondial 2022 sur la réduction des risques de catastrophe. “L’action humaine crée des risques plus grands et plus dangereux et pousse la planète vers des limites existentielles et écosystémiques”, indique le rapport.
Les auteurs se penchent sur la manière dont les organes directeurs peuvent réduire ces risques et faire face aux catastrophes potentielles qui se présentent à nous.
L’ONU prédit que les catastrophes mondiales vont s’aggraver : Le rapport GAR 2022 indique que le monde a connu environ 400 catastrophes par an en 2015. Si les tendances actuelles se poursuivent, nous pourrions voir environ 560 catastrophes par an d’ici 2030.
- « Le nombre de vagues de chaleur extrême en 2030 sera trois fois supérieur à ce qu’il était en 2001 et il y aura 30 % de sécheresses supplémentaires, prédit le rapport. Ce ne sont pas seulement les catastrophes naturelles amplifiées par le changement climatique, c’est le COVID-19, les crises économiques et les pénuries alimentaires. Le changement climatique a une empreinte énorme dans le nombre de catastrophes », selon un rapport de l’Associated Press.
- Le coût des catastrophes est passé d’environ 70 milliards de dollars par an en 1990 à plus de 170 milliards de dollars par an en 2022, selon l’ONU
Qu’est-ce qui compte comme une catastrophe ? L’ONU définit une catastrophe comme “une perturbation grave du fonctionnement d’une communauté ou d’une société entraînant des pertes et des impacts humains, matériels, économiques ou environnementaux généralisés, qui dépassent la capacité de la communauté ou de la société affectée à faire face à l’aide de ses propres ressources”.
- Un exemple fréquemment utilisé dans le rapport est la pandémie de COVID-19 et l’urgence climatique actuelle.
- Le rapport indique que ces événements ont pointé le monde vers une « nouvelle réalité » et que la prévention des risques est nécessaire pour atténuer les effets de ces dangers potentiels.
L’importance de la gestion des risques de catastrophe : Afin de protéger le public contre les catastrophes, les organes directeurs doivent mettre en place des plans de prévention et de gestion, selon le rapport. Le rapport a été créé pour alerter les décideurs des risques potentiels et les éduquer sur les mesures qu’ils peuvent prendre.
- La gestion des risques de catastrophe est définie par l’ONU comme « le processus systématique d’utilisation des directives administratives, des organisations et des compétences/capacités opérationnelles pour mettre en œuvre des stratégies, des politiques et des capacités d’adaptation améliorées ; afin de réduire les effets néfastes des aléas et la possibilité d’une catastrophe. ”
- « Si nous ne devançons pas la courbe, nous atteindrons un point où nous ne pourrons pas gérer les conséquences de la catastrophe. Nous sommes juste dans ce cercle vicieux », a déclaré à l’AP Mami Mizutori, chef du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe.
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