Mercure a des tempêtes géomagnétiques similaires à celles de la Terre

Mercure est la plus petite planète de notre système solaire, mais elle partage une similitude clé avec la Terre : elle possède des tempêtes géomagnétiques, selon de nouvelles recherches menées par des scientifiques aux États-Unis, au Canada et en Chine révélées le 29 mars 2022.

La recherche fait référence à deux études différentes publiées en février 2022 qui décrivent certaines caractéristiques clés de cette petite planète souvent négligée.

Deux études sur une planète souvent méconnue

La première étude indique que la planète possède un courant annulaire constitué de particules chargées qui circule latéralement autour de la planète et exclut les pôles tandis que la seconde indique l’existence d’orages géomagnétiques déclenchés par ce courant annulaire spécifique.

“Les processus sont assez similaires à ceux d’ici sur Terre”, a déclaré dans le communiqué Hui Zhang, professeur de physique spatiale à l’Institut géophysique Fairbanks de l’Université d’Alaska. Il n’y a pratiquement pas d’atmosphère.”

La question demeure maintenant : ces tempêtes sur Mercure produisent-elles des aurores boréales comme elles le font sur Terre ? Il s’avère que ce n’est pas le cas, car les particules de vent solaire sur la planète lointaine ne rencontrent pas d’atmosphère, ce qui leur permet d’atteindre la surface sans entrave.

Les scientifiques spéculent en outre que les tempêtes de Mercure ne seraient donc visibles que par examen aux rayons X et gamma.

Une coïncidence fortuite

Si les tempêtes sont invisibles, comment ont-elles été découvertes ? Il faut un coïncidence fortuite : une série d’éjections de masse coronale du soleil du 8 au 18 avril 2015 et la fin de la sonde spatiale Messenger de la NASA qui s’est écrasée à la surface de la planète le 30 avril 2015.

C’est une nouvelle analyse des données de Messenger, qui avait commencé à se rapprocher de la planète à la suite de son prochain crash, qui a montré “la présence d’une intensification du courant annulaire indispensable au déclenchement des orages magnétiques”, précise le second. des deux papiers.

C’était plus précisément le éjection de masse coronale du 14 avril qui s’est avérée être la clé permettant aux scientifiques de comprendre le fonctionnement des tempêtes de la planète car elle a comprimé le courant annulaire de Mercure du côté orienté vers le soleil et a augmenté l’énergie du courant.

Dans le passé, les scientifiques ont étudié le noyau interne de Mercure à travers sa gravité et sa rotation et ont également déduit que sa surface était recouverte de diamants. Quels autres secrets notre planète voisine peut-elle détenir ?

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